Le vice-président syrien Abdul Halim Khaddam a déclaré que « l’extrémisme dans les positions doit être rencontré par un extrémisme similaire, et le Liban n’a d’autre intérêt que l’option de la modération et de soutenir le président Émile Lahoud et le gouvernement pour éviter les bouleversements inutiles à ce stade. »
Khaddam, comme l’a rapporté le cheikh Wadi’ Khazen qui a visité Damas hier et rencontré le vice-président syrien, a souligné que depuis que le président Lahoud a pris ses fonctions en 1998, la Syrie a cessé d’intervenir dans les différends libanais et laisse toujours la résolution de ces derniers aux Libanais eux-mêmes.
Khazen a noté qu’il avait conclu des déclarations du vice-président syrien que les rapports récents sur ses positions étaient inexacts, soulignant que la direction syrienne est avec tous les Libanais et maintient une distance égale avec eux.
L’ancien député Dr. Ismail Sukarieh avait rapporté la semaine dernière que Khaddam avait critiqué le gouvernement libanais pour ne pas avoir engagé le dialogue nécessaire avec les autres parties.