Les dirigeants français et syriens discutent de l’Irak et du Moyen-Orient

publisher: كونا Kuna

Publishing date: 2002-09-05

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Le président français Jacques Chirac a rencontré jeudi le vice-président syrien Abdelhalim Khaddam pour discuter des dernières tensions entourant la question irakienne et également pour discuter du processus de paix au Moyen-Orient, actuellement bloqué.

À la sortie de la réunion, le dirigeant syrien a déclaré à la presse qu’il avait passé en revue avec Chirac toutes les questions importantes et que « leurs points de vue étaient proches et convergents » sur ces questions.

Khaddam a déclaré que la Syrie aimerait voir un rôle plus fort pour la France dans la région et a exprimé son appréciation pour les politiques de Chirac au Moyen-Orient. Concernant la paix au Moyen-Orient, le responsable syrien a déclaré : « Notre point de vue est que seule la paix basée sur la légalité internationale peut apporter stabilité et sécurité pour tous.

 » Interrogé sur le potentiel d’une frappe militaire contre l’Irak, Khaddam a déclaré que cela pourrait avoir « des conséquences désastreuses » non seulement pour le Moyen-Orient, mais aussi dans d’autres régions.

Il a déclaré que ses discussions avec Chirac ont montré que les points de vue français et syrien sur la question irakienne étaient « identiques » et Khaddam a également déclaré que la question des inspections des armes de l’ONU devait être réglée entre l’Irak et les Nations unies. L’objectif doit être « d’assurer la sécurité et la stabilité dans la région et d’épargner à l’Irak toute opération militaire », a déclaré le responsable syrien.

« Nous devons épargner à l’Irak toute opération militaire car une opération militaire contre l’Irak aurait des conséquences désastreuses non seulement pour l’Irak mais aussi pour toute la région et au-delà », a déclaré Khaddam.

Le président Chirac a exprimé la semaine dernière sa position sur une éventuelle frappe contre l’Irak, en déclarant que bien que les inspecteurs devraient retourner le plus rapidement possible, toute frappe contre l’Irak devait avoir le soutien et l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU.

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