Le vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, a émis une mise en garde concernant les conséquences potentielles d’une intervention militaire américaine en Irak, soulignant qu’une telle action aurait de graves implications pour l’ensemble de la région du Moyen-Orient.
Après une rencontre d’une heure et demie avec le président français Jacques Chirac à l’Élysée, Khaddam a souligné les points de vue communs entre la France et la Syrie sur la question de l’Irak. Les deux pays appellent à l’instauration de la sécurité et de la stabilité dans la région et s’opposent à toute opération militaire en Irak.
Le président Chirac a exprimé son opposition à toute action « unilatérale », soulignant que la responsabilité de décider d’une éventuelle intervention en Irak, si Bagdad continue de rejeter le retour des inspecteurs du désarmement, incombe au Conseil de sécurité de l’ONU.