Khaddam : Le choix de l’escalade n’était pas le choix de Bachar al-Assad, mais plutôt le choix de l’alliance tripartite irano-russe et du régime

publisher: وكالات Agencies

Publishing date: 2013-01-10

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Chers frères et sœurs, fils de Syrie

Après le discours prononcé par l'assassin Bachar al-Assad le 6 de ce mois et les sévères campagnes qu'il a comportées contre le peuple syrien et sa révolution et contre les pays arabes et étrangers qui l'ont condamné et ont exigé le renversement de sa légitimité, nombreux sont ceux qui sont s'interrogeant sur les raisons de l'escalade militaire puis politique dans l'approche et le comportement du tyran Bachar al-Assad au moment où il l'appelle... De nombreux pays doivent parvenir à une solution politique, même si aucun une solution politique sera dans leur intérêt

En fait, ce qui a encouragé le tyran Bachar al-Assad à l'escalade militaire et à l'utilisation de tous les types d'armes, y compris les armes chimiques, puis à l'escalade politique, a été sa conviction que les pays arabes qui avaient un rôle majeur à jouer former une coalition militaire internationale contre Mouammar Kadhafi ne ferait pas ce qu’ils ont fait dans la crise libyenne.

En outre, les principaux pays qui ont formé la coalition dans la crise libyenne ne formeront pas une coalition militaire pour sauver le peuple syrien. C'est pourquoi l'escalade militaire puis politique vise à exercer toutes les formes de pression sur la révolution et sur le peuple syrien pour qu'il accepte. travailler dans le cadre de solutions qui préservent leur régime.

Le choix de l’escalade n’a pas été le choix de Bachar al-Assad, mais plutôt le choix de l’alliance tripartite irano-russe et du régime, car les deux pays ont des objectifs stratégiques en Syrie et dans la région.

L'Iran s'efforce de consolider son influence au Liban, en Syrie et en Irak, en plus de son expansion au Bahreïn, au Yémen et dans certains pays du Golfe.

La Russie, qui aspire à retrouver son rôle de superpuissance, a un intérêt majeur dans cette alliance qui redonne son influence à la Syrie, outre que son alliance avec l'Iran lui permet de dominer le golfe Persique, l'océan Indien et Asie centrale.
Ce qui frappe à cet égard, c'est la détermination du médiateur international Lakhdar Brahimi à poursuivre ses fonctions, même si le tyran Bachar al-Assad a rempli cette mission dans sa dernière déclaration.

L'appel de l'envoyé de l'ONU, Lakhdar Brahimi, à mettre en œuvre la Convention de Genève, qui ne concerne pas Bachar al-Assad, mais plutôt à former un gouvernement composé du régime et de l'opposition, révèle la gravité de ce qui se trame autour de la Syrie et l'avenir de son pays. personnes.
Il convient également de noter qu'un groupe de l'opposition syrienne a annoncé son acceptation de l'initiative de Lakhdar Brahimi, qui comprend la formation d'un gouvernement de transition doté de pouvoirs étendus sans la présence de Bachar al-Assad, mais le parti d'opposition n'a pas annoncé qui formerait un gouvernement de transition. ce gouvernement, et il n’a pas non plus pris en compte le fait qu’accepter cette initiative conduirait à la survie du régime meurtrier et au retour de Bachar al-Assad. De retour au pouvoir s'il accepte de le quitter

La formation d’un gouvernement de coalition n’a pas pris en considération le fait que le parti fidèle à Bachar al-Assad au sein de ce gouvernement ferait obstacle à sa mise en place et ne permettrait pas que des mesures soient prises contre Bachar al-Assad et son régime.
Le mythe des mains non tachées de sang est une porte d’entrée vers une solution qui mettra fin à la révolution au détriment du sang des martyrs, sans se rendre compte du danger que cela représente pour l’avenir du pays. Quiconque connaît des hauts responsables du régime dont les mains ne sont pas tachées de sang devrait s'adresser au peuple syrien, car c'est lui seul qui prend les décisions.
Ô fils de Syrie

Les gens animés de bonnes intentions mettent souvent leurs intentions au diable, alors méfiez-vous de ceux qui prétendent avoir de bonnes intentions en appelant à des solutions qui ne servent pas le peuple syrien et sa révolution.

Vous, Syriens, avez lutté pour la liberté, la justice et le droit à l'autodétermination, et non pour des étapes qui augmentent les pertes du peuple syrien.

Vous avez résisté à une injuste agression noire et avez réussi à renforcer votre chemin, et la victoire arrive, si Dieu le veut.

10-01-2013
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