Khaddam : le scénario irakien, faisant référence à la guerre américaine en Irak, n’est absolument pas possible en Syrie.

publisher: اليوم

Publishing date: 2006-01-01

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

L’ancien vice-président syrien Abdul Halim Khaddam a estimé que le scénario irakien, faisant référence à la guerre américaine en Irak, est totalement improbable en Syrie. Dans son interview diffusée hier soir sur la chaîne Al-Arabiya, il a affirmé que le scénario irakien, signifiant la guerre, n’est en aucun cas plausible en Syrie. Il croyait que les États-Unis n’utiliseraient pas la force militaire contre la Syrie.

Khaddam a ajouté que la pression psychologique et politique entrave le pays et est préoccupante, car la Syrie est confrontée à une situation qu’elle n’a pas connue depuis son indépendance. Il a affirmé que la Syrie vit actuellement dans l’isolement arabe et international avec des menaces constantes, ce qui préoccupe grandement les citoyens syriens.

Khaddam a également souligné que la seule façon de protéger la Syrie est de renforcer l’unité nationale avec toutes les parties, même celles avec lesquelles il y a eu des conflits mortels, faisant référence aux Frères musulmans, qui ont eu une confrontation avec les forces de sécurité syriennes en 1982 entraînant l’interdiction de leurs activités.

Il a poursuivi en affirmant que cela nécessite des décisions audacieuses, y compris la modification de la constitution. Khaddam a ajouté que nous ne devons pas répéter l’erreur de Saddam Hussein, qui a ignoré les appels de l’opposition irakienne au dialogue, aboutissant à un résultat inattendu : l’opposition irakienne, alliée à la Syrie et à l’Iran, est devenue le paravent politique de la guerre américaine en Irak.

Il a soutenu que nous ne devrions pas fournir de justification à un citoyen syrien de s’écarter de l’intérêt national, sans dire que les Syriens traiteront avec les Américains. Khaddam a continué en affirmant que lorsque le citoyen syrien voit que sa direction a travaillé pour atteindre un consensus national, a ramené tout le monde à l’intérieur du pays et a fait de l’unité nationale le bouclier pour protéger le pays, il y aura un consensus populaire sur le régime, et les gens oublieront toutes les erreurs précédentes.

Il a interrogé, disant : « Mais lorsque nous voyons des dizaines de Syriens interdits de retour en Syrie, et s’ils reviennent, ils iront en prison, est-ce que cela n’alimente pas le ressentiment ? Le pays est plus important que le régime. »

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]