Ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, a déclaré que les négociations syro-israéliennes manquent de sérieux. Leur objectif est de maintenir un état de paix et de non-guerre, ce qui profite au régime syrien en lui permettant de maintenir un état d’urgence et d’empêcher tout changement significatif en Syrie. De plus, Israël cherche à maintenir un état de tension parmi les Israéliens en raison des préoccupations que cela suscite.
Dans un commentaire du journal koweïtien Al-Seyassah concernant le récent document politique annoncé par le Hezbollah, Khaddam affirme qu’il n’apporte rien de nouveau. Il estime que le maintien des armes par le Hezbollah pour une durée indéterminée entrave l’établissement d’un État.
Khaddam prévoit que le député Walid Jumblatt, président de la Rencontre démocratique, s’abstiendra de se rendre en Syrie. Il soutient que le régime de Damas n’en tirerait aucun avantage, et que le patrimoine culturel pourrait constituer un obstacle. De plus, il souligne que la visite du Premier ministre Saad Hariri à Damas ne résoudra pas les différends politiques ni n’aura d’impact sur le Tribunal spécial pour le Liban, car ce tribunal a été créé par une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Par ailleurs, Khaddam suggère que l’Occident fait face à un problème majeur avec l’Iran. Ces pays estiment que séparer le régime syrien de l’Iran affaiblirait l’Iran lui-même, réduirait et affaiblirait le Hezbollah, et isolerait le Hamas. En conséquence, ils ont adopté cette approche sans discuter en profondeur du succès potentiel de telles actions.