Khaddam travaille à former un gouvernement en exil et son fils rejette la demande de la France visant à ce que son père parte

publisher: المستقبل Mustaqbal

Publishing date: 2006-06-15

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L’ancien vice-président syrien Abdel Halim Khaddam a annoncé qu’il travaille à la formation d’un gouvernement en exil, exprimant sa confiance que le président Bachar al-Assad sera contraint de démissionner au cours de l’année en cours. Pendant ce temps, le fils de Khaddam, Jihad, a nié que les autorités françaises aient demandé à son père de quitter le pays pour un État arabe quelconque, comme l’ont rapporté des sources officielles syriennes.

Khaddam a déclaré dans une interview publiée par le magazine allemand « Der Spiegel » cette semaine, en réponse à une question sur son intention de former un gouvernement en exil : « C’est vrai, et je n’exclus aucun groupe politique qui respecte les règles du jeu démocratique » pour ce gouvernement en exil. Il a indiqué qu’il serait prêt à travailler avec des leaders islamistes qu’il a décrits comme « une partie du riche tissu islamique qui définit la personnalité principale de notre pays » et le Parti Baas.

Khaddam a précisé : « Personne ne devrait commettre l’erreur avec le Parti Baas syrien que les Américains ont commise avec le Parti Baas irakien », considérant que « la majorité des baasistes en Syrie se sont retournés contre le régime depuis longtemps. Ils voient les erreurs du gouvernement chaque jour. »

Khaddam a estimé que les jours de Bachar al-Assad à la présidence sont comptés, soulignant que la Syrie est exclusivement contrôlée par la famille du président « dans le style d’un gang de voleurs ». Il a ajouté : « La chute a commencé, et je ne pense pas que le régime durera plus longtemps que cette année. »

Il a réitéré sa « confiance » que Assad était celui qui avait ordonné l’assassinat du président Rafik Hariri, déclarant : « Je suis convaincu… l’ordre est venu d’Assad. C’est un homme imprudent, et il perd toujours son calme. »

Le fils de Khaddam a annoncé que son père resterait en France et n’avait aucune intention de déménager en Arabie saoudite. Jihad Khaddam a déclaré : « Il n’y a aucune pression de la part du gouvernement français ; bien au contraire, et il n’y a aucun projet de déménagement en Arabie saoudite. » Il considère ces informations comme « trompeuses » de la part du régime syrien.

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