Certain médias collaborant avec les agences de renseignement syriennes répandent un ensemble de mensonges concernant des rencontres entre M. Abdul Haleem Khaddam et des personnalités israéliennes.
Le bureau médiatique de M. Abdul Haleem Khaddam annonce ce qui suit :
1 . Il nie catégoriquement l’ensemble de ces rapports d’actualités ainsi que leurs détails, les considérant comme faisant partie d’une campagne de diffamation visant à ternir son histoire nationale.
2 . Les Syriens, en particulier la direction du Parti Baas, sont conscients des positions de M. Abdul Haleem Khaddam, qui ont joué un rôle clé pour empêcher feu le Président Hafez al-Assad de faire des concessions géographiques, hydrauliques et sécuritaires aux Israéliens lors de deux phases de négociation en 1995-1996 et 1999-2000. C’était à l’époque où Khaddam préparait activement la transition du pouvoir à Bashar al-Assad.
M. Abdul Haleem Khaddam se souvient de ses discussions avec la direction du parti lors de la réunion de commandement central basée au Qatar à la fin de 1999. Lors de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères Farouk al-Sharaa a présenté un briefing sur les négociations avec Ehud Barak à Washington. Il a informé la direction que Barak admirait le président al-Assad et le considérait comme le chef d’État le plus important de la région après Muawiya. Cela reflète la satisfaction israélienne, établie grâce à des communications parallèles et des réunions entre le ministre des Affaires étrangères al-Sharaa et des responsables israéliens. Au cours de la réunion mentionnée, M. Abdul Haleem Khaddam s’est fortement opposé aux concessions prévues, entraînant un changement de cap et l’arrêt des négociations.
3 – Les Israéliens tiennent à assurer la continuité du régime familial oppressif au pouvoir dans le pays, car il fait tout pour affaiblir la Syrie. Cela aggrave son incapacité à se protéger, à libérer son territoire et à préserver sa dignité. Le régime opprime les Syriens, transformant la Syrie en une grande prison, propageant la corruption, la pauvreté et le chômage. Il affaiblit les nations arabes, en particulier la Syrie, en désagrégeant leur unité nationale et en encourageant la corruption, rendant le pays incapable de s’auto-protéger et de préserver sa dignité. C’est ce que le régime autoritaire en Syrie a fait et continue de faire.
4 – Toute personne servant Israël fait partie du régime qui a affaibli les forces armées, brisé leur discipline, instillé la peur parmi les officiers et les a privés des moyens de rendre l’armée capable de protéger la nation. Marginaliser et manipuler les forces armées et affaiblir leurs capacités sont des objectifs israéliens réalisés par l’autorité au pouvoir en Syrie.
5 – Prendre des décisions majeures de manière impulsive et pour des intérêts personnels étroits par le président du régime accroît les dangers auxquels fait face la Syrie. Cela a conduit au retrait humiliant des forces armées du Liban. Les politiques adoptées par ses organes de sécurité au Liban ont déformé les relations syro-libanaises, poussant le Liban au bord de l’explosion. La question se pose : existe-t-il un meilleur service que celui rendu à Israël ?
6 – Les accusations infondées et les campagnes empoisonnées lancées par le régime contre M. Abdul Haleem Khaddam, ainsi que les arrestations d’intellectuels, de penseurs et de politiciens en Syrie, associées à la propagation de la peur, renforcent uniquement la détermination des Syriens à réaliser le changement qu’ils recherchent. Ils aspirent à être libérés du régime corrompu et oppressif, et à construire un système démocratique où le peuple est la véritable source du pouvoir.