les déclarations de Khaddam font la une des journaux libanais et arabes. »
« Capitales, Agences – Les déclarations de l’ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri lors de son entretien avec la chaîne Al-Arabiya, ont fait la une des journaux libanais hier. Le journal Al-Nahar a titré en première page : ‘Khaddam révèle les secrets de la crise de l’assassinat de Hariri, deviendra-t-il le témoin clé de l’enquête ?’ Le journal a cité un haut responsable non nommé affirmant que ‘les paroles de Khaddam sont un séisme répercutant l’effet du séisme du retrait syrien après l’assassinat de Hariri’. »
« Khaddam témoigne contre son propre régime
Pour sa part, le journal Al-Safir a titré : ‘Abdel Halim Khaddam témoigne contre son régime : Ils ont trompé Bashar al-Assad et l’ont incité à se distinguer’. Le journal a écrit en première page en citant Khaddam : ‘Oui, Rustum Ghazaleh a menacé tous les dirigeants et a agi au Liban comme s’il était le commandant suprême’.
- La direction a sous-estimé l’importance de Rafic Hariri et son assassinat a été une opération complexe, Melis est un professionnel.
- La direction s’est égarée dans son évaluation et a conseillé de discuter avec le patriarche Sfeir et d’engager une confrontation avec Druze Jumblatt pour faire face à la résolution 1559.
Quant au journal L’Orient-Le Jour, publié en français, il a titré : ‘Khaddam révèle de nombreuses et graves informations : Le régime syrien a effectivement menacé Hariri’. Le journal a cité Khaddam disant : ‘En principe, aucun ‘service de sécurité’ ne peut prendre une telle décision (l’assassinat de Hariri) de manière autonome, Rustum Ghazaleh est un criminel, et il est toujours protégé par le président’. »
« Un coup sévère pour le régime
Quant au journal Al-Sharq Al-Awsat, il a écrit : ‘Dans ce qui constitue un coup sévère pour le régime en Syrie de l’intérieur, Abdel Halim Khaddam (…) a déclaré qu’il n’avait jamais imaginé que la Syrie assassinerait l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri’.
De son côté, le journal Al-Mustaqbal, détenu par la famille Hariri, a écrit : ‘Khaddam : Assad m’a dit qu’il avait menacé Hariri de réprimer ceux qui défient notre décision. Les conseillers de Bashar l’ont incité, et Ghazaleh s’est comporté en tant que souverain absolu au Liban et a pris 35 millions de dollars de la Banque de la Méditerranée’.
Quant au journal Al-Liwaa, il a écrit : ‘Abdel Halim Khaddam brise le silence et révèle les erreurs répétées de la direction syrienne : Assad a entendu Hariri lui parler durement, puis je lui ai conseillé de quitter le Liban’. »
« Khaddam a fait exploser une bombe
La plupart des journaux du Golfe ont consacré leurs premières pages aux déclarations d’Abdel Halim Khaddam, certains considérant que Khaddam avait fait exploser une bombe devant le président syrien Bashar al-Assad.
Le journal saoudien Al-Riyadh a titré en première page : ‘Khaddam fait défection et déclenche sa bombe contre (Bashar) al-Assad’, faisant référence à la déclaration de Khaddam : ‘J’ai été confronté à deux choix, soit être avec la patrie, soit être avec le régime, et j’ai choisi la patrie car c’est la vérité éternelle, tandis que le régime est une phase passagère de l’histoire du pays, comme d’autres régimes’. Le journal a également mis en avant la déclaration de Khaddam selon laquelle ‘je n’aurais jamais imaginé que la Syrie assassinerait Hariri’.
De son côté, le journal Okaz a titré : ‘Khaddam accuse Assad de s’accaparer du pouvoir et suggère l’implication de Damas dans l’assassinat de Hariri’. Au Qatar, le journal Al-Watan a titré : ‘Abdel Halim Khaddam ouvre le feu hier sur le gouvernement du président Bashar al-Assad’. Enfin, le journal Al-Sharq a écrit en première page : ‘Khaddam démissionne et accuse Assad de s’accaparer du pouvoir’. »
« Des bombes politiques retentissantes
Aux Émirats arabes unis, le journal Gulf News, basé à Dubaï, a déclaré qu’Abdel Halim Khaddam avait déclenché un ‘tsunami’ politique contre le président syrien Bashar al-Assad en parlant de la menace à l’encontre de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Le journal a titré en première page : ‘Khaddam déclenche un tsunami politique contre la Syrie’, estimant que l’ancien vice-président syrien avait ‘frappé fort’ contre Assad lors de son long entretien avec Al-Arabiya.
De son côté, le journal Al-Ittihad, basé à Abu Dhabi, a titré : ‘Khaddam : Assad a menacé Hariri… et Ghazaleh est un criminel.’ Le journal a écrit en première page : ‘Dans un développement dramatique inattendu, la bombe politique a explosé comme un tremblement de terre. L’ancien vice-président syrien, Abdel Halim Khaddam, a annoncé sa démission de son poste et sa désertion du régime, secouant les portes du palais présidentiel de Bashar al-Assad avec de nombreuses bombes politiques.’
Quant à Al-Khaleej, basé à Sharjah, son titre en première page était le suivant : ‘Khaddam se retourne contre le régime syrien depuis Paris.’ Le journal a déclaré que Khaddam avait ‘retourné sa veste’ contre le régime syrien, où il avait été pendant plus de trois décennies et l’a accusé de s’accaparer du pouvoir et de menacer l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri en lui disant qu’il serait écrasé s’il contredisait son point de vue.
Enfin, le journal Al-Hayat a abordé un autre aspect de l’événement en se concentrant sur l’entourage du président syrien, avec le titre suivant en première page : ‘Khaddam accuse le cercle restreint au pouvoir : Monopole, corruption, absence de libertés et domination des agences.' »
