La Syrie insiste sur la présence de l’OLP aux pourparlers de Genève.

publisher: The New York Times

AUTHOR: By Marvine Howe Special to The New York Times

Publishing date: 1977-10-11

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

La Syrie a insisté aujourd’hui pour que l’Organisation de libération de la Palestine soit représentée aux pourparlers de paix de Genève.

« La Syrie n’ira jamais à Genève sans l’OLP », a déclaré le ministre des Affaires étrangères syrien, Abdel Halim Khaddam, dans une interview accordée à Al Watan, un journal koweïtien. C’était sa première réaction depuis sa rencontre avec le président Carter la semaine dernière.

Dans le même temps, le journal gouvernemental syrien Thishrin a affirmé que la Syrie continuait de demander un règlement basé sur deux principes : le retrait complet d’Israël des territoires occupés en 1967 et la reconnaissance des droits nationaux palestiniens, y compris un État palestinien.

M. Khaddam prévoit de faire le tour des capitales arabes pour expliquer la position syrienne et discuter des prochaines étapes, selon des sources informées. La Syrie fait pression pour une conférence arabe visant à examiner des alternatives.

Apparemment en adoptant une ligne plus dure, le commandement palestinien a décidé de ne ni reconnaître Israël ni établir la paix. Cette position a été annoncée par Hanial-Hassan, conseiller politique de Yasir Arafat, le leader palestinien, lors d’un rassemblement à l’université arabe ici.

M. Hassan a appelé à la création d’une alliance irako-syrienne-palestinienne pour faire face à Israël. Cela semblait représenter un durcissement des positions car jusqu’à présent, la Syrie et les Palestiniens étaient alliés à l’Égypte dans ses efforts de paix, tandis que l’Irak et la Libye avaient rejeté un règlement négocié.

Les analystes arabes estiment qu’il y a encore des chances pour le camp de Genève tant que M. Arafat reste en contact avec le président Anwar el-Sadate de l’Égypte. Les Palestiniens ont rencontré M. Sadate hier pour la troisième fois en une semaine.

L’inflexibilité arabe était clairement une réponse au refus d’Israël de traiter avec l’OLP ou de considérer la possibilité d’un État palestinien.

Elle coïncidait également avec des informations de la presse arabe sur des propositions substantielles des États-Unis qui n’ont pas été rendues publiques. Le quotidien pro-palestinien d

e Beyrouth, As Safir, a publié hier le contenu présumé d’un message adressé au président Sadate par le ministre des Affaires étrangères Ismail Fahmy à New York.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp