La Syrie ne devrait pas servir les « intérêts stratégiques » de l’Iran, déclare l’ancien vice-président syrien

publisher: The Voice of America

Publishing date: 2006-02-08

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L’ancien vice-président syrien veut « construire un système démocratique en Syrie ».

Washington, D.C., 8 février 2006 – L’ancien vice-président de la Syrie, Abdul-Halim Khaddam, a déclaré à la Voice of America (VOA) lors d’une interview exclusive qu’il s’oppose à la politique du président Assad consistant à placer la Syrie dans une position servant les « intérêts stratégiques » de l’Iran. « J’étais contre le fait de faire de la Syrie un instrument de la politique iranienne au Moyen-Orient », a déclaré Khaddam, « car cela contredit les traditions et l’histoire syriennes et conduit à une perte d’indépendance ».

Khaddam, désormais membre de l’opposition politique appelant à des changements en Syrie, a déclaré à la VOA qu’il « avait toujours eu des opinions différentes » lorsqu’il faisait partie du régime d’Assad et qu’il a maintenant un programme de changement.

« Les principes fondamentaux du programme sont de construire un système démocratique en Syrie garantissant les libertés générales et individuelles et permettant la rotation du pouvoir basée sur les résultats des élections », a-t-il déclaré. « De plus, il met fin à l’état d’urgence et permet la liberté d’expression, libère tous les prisonniers politiques et accorde le droit de retour à tous les Syriens vivant à l’étranger, ainsi que des réformes économiques et administratives. »

Khaddam a ajouté qu’il est prêt à coopérer avec toute personnalité ou force politique partageant sa vision de « changement de régime et d’établissement d’un système démocratique ».

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