L’Irak et la paix sont au cœur des discussions de Khaddam à Moscou. Les missiles ne sont pas au cœur des discussions

Pour sa part, Poutine a affirmé que « les relations russo-syriennes sont importantes, notamment pour maintenir le dialogue (entre toutes les parties impliquées dans le conflit) et établir une approche politique » qui serve les intérêts des deux pays, que ce soit dans le cadre du conflit israélo-palestinien ou de la crise irakienne.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov, a précisé que la position de Moscou sur la résolution des questions au Moyen-Orient repose sur la nécessité de négociations sur tous les volets : syro-israélien, libano-israélien et israélo-palestinien.

Dans un autre contexte, Ivanov a mentionné que lors des discussions, les parties syrienne et russe n’ont pas abordé la question de la fourniture à la Syrie de systèmes de missiles « Igla ». Il a souligné que Moscou base sa politique de vente d’armes sur sa propre évaluation de la situation globale et ne cède pas à la pression extérieure.