Cher peuple syrien,
Aucun peuple dans le monde moderne n'a été soumis à des crimes de génocide, de meurtres de masse, d'humiliation, de déplacement, d'emprisonnement et de destruction des infrastructures économiques et urbaines dans la plupart des régions comme le peuple syrien l'a fait sous le régime au pouvoir dirigé par le tueur en série Bashar Al- Assad, qui est en alliance avec la Russie et l’Iran.
L'utilisation d'armes chimiques par Bachar al-Assad, à l'échelle où elle a été utilisée, fait partie d'une décision russo-iranienne. Bachar al-Assad ne peut prendre cette décision indépendamment de ses principaux alliés qui en assurent la pérennité.
Avec l’escalade des meurtres et du génocide en Syrie, les campagnes dénonçant ces crimes se sont également intensifiées, conduisant à un changement de position arabe en faveur de la Syrie. L’attitude de certains grands pays à l’égard du régime a également changé.
Cette évolution a incité l’alliance tripartite russo-iranienne avec le régime meurtrier à décider d’utiliser des armes chimiques, détournant ainsi l’attention des meurtres et du génocide et concentrant l’attention internationale sur l’utilisation d’armes chimiques comme principale question concernant la paix et la sécurité internationales.
Dans ce climat international, la Russie a annoncé un projet de destruction des armes chimiques, qui a été accueilli par le président américain Barack Obama, ce qui l'a amené à abandonner sa position consistant à recourir à la force militaire contre le régime meurtrier. Cette décision a provoqué un changement qualitatif dans la réalité internationale.
La question se pose : pourquoi le président Obama a-t-il pris cette décision ? Moins de 48 heures après avoir annoncé sa décision de recourir à la force militaire et de mobiliser des navires de guerre au large des côtes syriennes, y a-t-il eu un accord américano-russe dans lequel la Russie est sortie gagnante ? Le président américain a-t-il reculé en raison de son incapacité militaire ? C'est déraisonnable. Existe-t-il une décision américaine d'ouvrir la voie à une négociation avec l'Iran, et l'annonce du secrétaire d'État américain selon laquelle les États-Unis accepteraient la participation de l'Iran à une conférence de paix sur la Syrie s'ils reconnaissaient les décisions de la première conférence de Genève fait partie de la Tentative américaine de contenir l’Iran ?
À l’heure où les États-Unis d’Amérique considèrent l’Iran comme un pays hostile, le président iranien engage des pourparlers avec le président américain. La grande question qui se pose à cet égard est de savoir si l’administration américaine a fait des promesses au président iranien visant à créer un conflit en Iran.
Compte tenu de tout cela, quelle sera la position des Gardiens de la révolution en Iran ?
Chers citoyens,
Lorsqu'un peuple est soumis à une agression externe ou interne, le peuple de cette nation, avec toutes ses composantes sociales, politiques et nationales, doit rapidement unir ses rangs, mobiliser ses énergies et ses forces pour faire face à l'agression et œuvrer à la réalisation des objectifs du pays. de progrès, de progrès et de prospérité, tout en renforçant leurs capacités à défendre le pays, à protéger sa population et à assurer la sécurité.
Dans la réalité actuelle, bien que plus de deux ans et demi se soient écoulés depuis le début de la révolution, les divisions politiques, militaires et sociales persistent dans le pays.
Il est dans l'intérêt de la nation que chacun surmonte ses divergences, mette de côté ses ambitions partisanes et personnelles et conjugue ses efforts pour atteindre un objectif central : renverser le régime, sauver le peuple syrien et œuvrer à la construction d'un État civil démocratique où les citoyens ont des droits et des devoirs égaux, sans distinction de religion, de secte, de race ou de sexe.
L’intérêt de la Syrie nécessite la tenue d’une conférence nationale globale incluant toutes les composantes politiques, militaires et sociales du peuple syrien. Cette conférence devrait discuter de la situation actuelle, des moyens de la surmonter, définir les principes fondamentaux pour la Syrie après la chute du régime et sélectionner une direction intérimaire qui représente véritablement le peuple syrien sur la base des données actuelles.
Aucune faction politique ou militaire ne devrait avoir un pouvoir de décision exclusif, car cela ne ferait que conduire à de nouveaux conflits en Syrie, ce qui devrait être interdit.
Aujourd’hui, notre peuple a besoin que tout le monde œuvre à la réalisation de l’unité politique et militaire. Ceux qui ont des ambitions politiques ou autres devraient les mettre de côté jusqu’à la chute du régime et jusqu’à la tenue d’élections libres dans le pays.
Nous devons tous réfléchir attentivement aux menaces qui mettent en danger notre pays, car elles constituent également un risque pour la sécurité et la stabilité des peuples arabes et de leurs nations.
Si nous ne parvenons pas à unir nos rangs, nous ouvrirons de grandes portes à l’extrémisme.
La victoire ou la défaite est étroitement liée à l’unité des Syriens ou à la persistance de leurs divergences.
J’appelle toutes les parties à déployer tous les efforts possibles pour unir toutes les forces qui luttent pour renverser le régime et à unir leurs efforts pour remporter la victoire.
Nous prions Dieu de protéger la Syrie et son peuple.
Abdel Halim Khaddam