Une interview audacieuse avec Abdel Halim Khaddam, l’ancien vice-président syrien : Abu Jamal… surnommé (le premier garde du régime) et (le premier dissident)

publisher: مختارات فيسبوكية ثورية

Publishing date: 2013-04-02

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La réunion a duré environ une heure. Parmi les points clés mentionnés par Abdul Halim Khaddam :

« La démarche du gouvernement de transition ne réussira pas car elle a été formée loin des activistes internes. Les individus qui ont quitté la Syrie il y a 20 ou 30 ans ou 10 ans et qui disent : ‘Nous sommes les gardiens’, qui leur a donné cette tutelle ? La légitimité de toute action provient de deux sources. La première source est les élections, qui ne sont pas actuellement disponibles. La deuxième source est l’unité nationale, une conférence nationale globale impliquant tous les partis de l’opposition, dont 85 % sont issus de l’intérieur car c’est l’intérieur qui porte le fardeau. »

En répondant à la question de ce qui conduit à l’arrêt des effusions de sang aujourd’hui, Khaddam a déclaré : « Ce qui conduit à l’arrêt des effusions de sang, et je le dis franchement et le répète, c’est l’intervention militaire. Bashar al-Assad possède encore une puissance militaire significative : avions, artillerie, missiles et chars. Sa chute est inévitable, à travers la révolution, mais cela aura un coût. Cependant, sa chute rapide ne peut être réalisée que par une intervention militaire arabe et internationale en dehors du Conseil de sécurité pour sauver le peuple syrien et lui permettre de déterminer son destin. »

Khaddam nie l’existence d’un soutien populaire au régime et le décrit comme une machine militaire. Il ajoute que le conflit en Syrie n’oppose pas deux groupes de personnes, car le régime a adopté un outil sectaire dans une tentative de plonger le pays dans un conflit sectaire, mais cela ne réussira pas.

Commentant la déclaration selon laquelle l’opposition et les loyalistes en Syrie différaient sur de nombreuses questions mais étaient d’accord pour rejeter son affiliation à l’un ou l’autre côté, Khaddam a déclaré : « Évaluer le régime est naturel. Évaluer l’opposition est une mauvaise lecture de la réalité et du futur. Personne ne peut exclure personne, et celui qui croit le contraire, je lui dis d’avance : ‘Tu te trompes’, et je n’aspire pas au pouvoir. »

Maaz Al-Khatib a « commis une erreur » en appelant au dialogue avec le régime, et il a perdu une partie importante de sa popularité à cause de cela. La question n’est pas décidée par un individu ; c’est une affaire nationale.

Celui qui dirige aujourd’hui le régime en Syrie n’est pas Bashar al-Assad. Ce sont les Iraniens qui dirigent le régime en Syrie. La chute d’Assad met fin à l’ampleur de l’influence régionale iranienne.

La division en Syrie est impossible, et la grande majorité des Syriens rejettent cette division.

Khaddam prend la responsabilité du massacre de Hama, l’attribuant à Hafez al-Assad. Pour lui, sa préoccupation et son travail sont axés sur la politique étrangère.

Quand le régime tombera, les dossiers seront ouverts, et des vérités seront révélées.

Hafez al-Assad a commis des erreurs fatales en léguant le pouvoir et en transformant la puissance en dictature.

Le Parti Baas est fini.

Khaddam répond à la question : Êtes-vous prêt à être jugé après la chute du régime ? « Tout citoyen a le droit de me confronter s’il y a une erreur comportementale ou politique. »

Khaddam nie la vente de pétrole de Hafez al-Assad à Israël.

Khaddam nie avoir visité Israël et décrit l’accusation comme ridicule.

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