Les efforts d’Abdel-Halim Khaddam dans le conflit israélo-arabe 1973-1974, première partie

publisher: ذي قار – كلية التربية للعلوم الانسانية

AUTHOR: أ.د. صالح جعيول جويعد السراي الباحثة رؤى وحيد عبدالحسين السعدي

Publishing date: 2017-12-05

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Abstrait

Le conflit israélo-arabe de 1973-1974 a occupé une large place et suscité un grand intérêt de la part du gouvernement syrien, qui a pris la tête de la confrontation avec l’entité sioniste. Et mettre en place des plans politiques et militaires pour combattre Israël et libérer les terres arabes occupées, selon la politique étrangère développée par Abdel Halim Khadam, qui a concentré son travail dans cette période sur la guerre de libération des territoires occupés, ainsi que sur la suppression des effets de l’agression israélienne sur la nation arabe et retour des droits palestiniens.

Ce qui est à l'avant-garde de la politique étrangère syrienne en fonction des évolutions politiques, sociales et culturelles. Selon les plans israéliens sur la question.

L'étude des personnalités politiques est une composante importante des études modernes et contemporaines en raison de leur rôle important dans la formation et la transformation de divers aspects conformément à leurs idées et aspirations. De telles études offrent une large perspective sur les développements politiques au sein des pays, englobant les contextes internes, régionaux et internationaux.

Ainsi, l'objectif de cette étude était d'examiner la position de la Syrie face au conflit israélo-arabe de 1973-1974, ainsi que les efforts d'Abdel Halim Khaddam dans ce conflit et son rôle dans les développements et les changements qui en ont résulté.

La recherche a démontré les caractéristiques de la solidarité arabe et du front uni des pays arabes dans leur confrontation avec Israël, illustrée par la guerre d’octobre 1973-1974. La Syrie et l’Égypte ont notamment pris la tête de cette confrontation et ont joué un rôle important dans la guerre de libération, se préparant avec diligence au combat. De plus, des contacts et des réunions continus ont été menés pour obtenir le soutien d’autres nations à leur cause, tout en renforçant simultanément les relations pour obtenir des armes, des munitions et d’autres fournitures nécessaires à la victoire sur Israël. Les objectifs ultimes étaient la libération des territoires arabes occupés par Israël, le triomphe de la cause palestinienne et la restauration des droits palestiniens.

Selon ces développements, la recherche a observé de près les actions et les contributions d'Abdel Halim Khaddam pendant la guerre d'octobre 1973, dans laquelle la Syrie a combattu aux côtés de l'Égypte. Il a servi de lien crucial entre son pays et d'autres nations arabes et étrangères, transmettant la cause de la Syrie et fournissant des mises à jour sur la scène arabe dans diverses parties du monde. En outre, il visait à répondre aux griefs d'Israël à l'égard de la Syrie, en s'alignant sur ses responsabilités au sein de la politique étrangère syrienne et en donnant la priorité aux intérêts de son pays et de ses compatriotes arabes.

L'étude a également élucidé les positions d'Abdel Halim Khaddam concernant les changements survenus dans le conflit israélo-arabe après la guerre d'octobre. Il souligne le refus de la Syrie de participer à la conférence de paix à Genève, en solidarité avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) qui a également refusé d'y participer. De plus, Khaddam a intensifié ses efforts en dénonçant l’accord unilatéral conclu entre l’Égypte et Israël début janvier 1974, car il contredisait sa vision d’un règlement global et parce que les deux pays étaient activement engagés dans la guerre. Il a également souligné la nécessité de soutenir la cause palestinienne et a reconnu l'OLP comme le représentant légitime du peuple palestinien.

À travers ses déclarations et le document de travail qu’il a présenté à la Conférence des ministres arabes des Affaires étrangères, qui a ouvert la voie à la conférence au sommet qui a suivi à Rabat en 1974, Khaddam a plaidé en faveur d’un ensemble de demandes et de résolutions alignées sur les aspirations du peuple palestinien. Ces demandes ont été reconnues par la Ligue des États arabes et ont exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à les examiner. En conséquence, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution n° (3236), affirmant les droits inaliénables du peuple palestinien en Palestine, y compris son droit de retourner dans ses foyers et ses propriétés d'où il a été déplacé et déraciné.

La recherche couvrait deux thèmes principaux. Le premier portait sur le rôle d'Abdel Halim Khaddam dans la guerre d'octobre 1973, tandis que le second approfondissait ses positions concernant les transformations survenues dans le conflit israélo-arabe entre 1973 et 1974.
Premièrement, le rôle d'Abdel Halim Khaddam dans la guerre d'octobre 1973, après la sortie de la Syrie de son isolement après le mouvement correctif de 1970, a renforcé ses relations avec les pays arabes, en particulier l'Égypte. Plusieurs accords ont été conclus, notamment l'élimination des répercussions de l'agression israélienne survenue en juin 1967, le soutien à la cause palestinienne et la libération des territoires arabes.

Le point culminant de ces efforts et de ces préparatifs de guerre aboutit à la création de l’Union des Républiques Arabes entre la Syrie, l’Égypte et la Libye le 26 avril 1971. Abdel Halim Khaddam considérait cette union comme la base fondamentale pour atteindre les objectifs souhaités. La vision sous-jacente était que la Syrie ne devait pas assumer seule la responsabilité de la défense, de la libération et de la bataille pour les territoires occupés ; les pays arabes devraient plutôt s’unir dans cet effort.

Par conséquent, le gouvernement syrien attachait une grande importance à la question de la libération des territoires arabes occupés, poussé par les accusations et la négligence auxquelles il était confronté au lendemain de la guerre de juin 1967. Il a cherché avec diligence une issue à l’impasse dans laquelle il se trouvait. Cette approche s’aligne sur la politique et les objectifs adoptés par l’Égypte, qui visaient à conserver tous les territoires occupés pendant la guerre de 1967 sans faire aucune concession.

De même, l’objectif stratégique pour la Syrie, sous la direction du président Hafez al-Assad et avec la participation du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Abdel Halim Khaddam, était de se préparer à la guerre. Ils étaient fermement convaincus que toute action syrienne unilatérale dépourvue de conséquences favorables devait donner lieu à une action arabe commune, dans laquelle l’Égypte jouerait un rôle important. La Syrie maintient son refus de reconnaître Israël mais considère une paix juste comme un objectif stratégique. La libération du plateau du Golan était considérée comme un objectif impératif, accompagné de l'aspiration à long terme à l'élimination d'Israël et au rétablissement des droits du peuple palestinien.

Dans la poursuite de ces objectifs immédiats, la Syrie a aligné sa politique sur celle de l’Égypte, qui a donné la priorité à la restauration de la péninsule du Sinaï. En conséquence, un accord a été conclu entre les présidents Hafez al-Assad et Anwar Sadat pour impliquer les ressources arabes dans la guerre à venir, utiliser la Ligue arabe et intensifier la communication avec l'Union soviétique pour obtenir un soutien militaire. En conséquence, Abdel Halim Khaddam a déclaré que la Syrie avait pleinement préparé son arsenal pour le combat, soulignant la coopération étroite et mutuellement bénéfique entre l'Égypte et la Syrie.
Par conséquent, l’approche d’Abdel Halim Khaddam dans la préparation de la guerre de libération était centrée sur la consolidation des efforts pour répondre aux exigences de la bataille et sur la prise de premières mesures pour réparer les relations rompues de la Syrie avec l’Arabie saoudite, le Maroc, la Tunisie et la Jordanie. De plus, il visait à normaliser les relations avec l’Irak. Khaddam croyait fermement que la politique syrienne devait avoir pour objectif intermédiaire de libérer la terre et de restaurer les droits nationaux du peuple palestinien en renforçant sa propre force et en parvenant à un équilibre militaire vis-à-vis d’Israël.

Les dimensions internationales du conflit, avec l’alignement des grandes puissances, en particulier les États-Unis d’Amérique, sur Israël, ont rendu les Arabes incapables seuls d’affronter efficacement Israël. Khaddam a donc souligné l’importance non seulement de rechercher un allié international, mais également d’établir un équilibre contre les alliés d’Israël.

Dans ce contexte, la politique d'Abdel Halim Khaddam est devenue évidente avant même le déclenchement de la guerre. Il a cherché à renforcer les relations de la Syrie avec d'autres nations, en s'assurant de leur soutien et de leur solidarité dans l'agression syrienne contre Israël et la libération des territoires occupés. Il s'agissait d'une partie essentielle de ses responsabilités politiques en tant que ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, impliquant la diffusion des accords entre la Syrie et l'Égypte concernant la guerre de libération dans divers pays. Ses efforts se sont étendus au-delà des pays arabes, s’étendant également aux pays étrangers.

Le 30 septembre 1972, Abdel Halim Khaddam se rend en Belgique, dans le cadre de l'action politique de la Syrie auprès de la communauté internationale. Le but de la visite était de discuter de la situation actuelle dans la région arabe, de l'agression d'Israël contre les pays arabes et de ses conséquences sur les pays européens.
Abdel Halim Khaddam a poursuivi ses efforts diplomatiques, étendant encore ses déplacements. À la fin de 1972, il se rend en Chine et rencontre le Premier ministre Shuan Lai. A cette époque, les relations sino-soviétiques étaient très tendues. Au cours de la réunion, Khaddam a discuté de l'aide dont la Syrie avait besoin pour faire face à l'agression israélienne. Passant en revue la situation au Moyen-Orient, le Premier ministre chinois a exprimé sa compréhension des relations de la Syrie avec l'Union soviétique et a recommandé de les maintenir, soulignant qu'il n'existait aucun pays alternatif qui puisse offrir ce que l'Union soviétique pouvait offrir. Khaddam avait anticipé cette réponse.

Le 11 février 1973, Abdel Halim Khaddam a reçu le ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, Slova Kia, et a engagé des discussions sur la situation intérieure et extérieure de la Syrie, ainsi que sur les attaques israéliennes et l'occupation du territoire syrien. À la suite des pourparlers, une déclaration commune a été publiée, condamnant l'agression israélienne contre la Syrie et les tentatives israéliennes visant à modifier les caractéristiques démographiques du territoire occupé. La déclaration a réaffirmé la légitimité de la résistance palestinienne.

Du 23 au 26 mars 1973, une délégation vietnamienne se rend à Damas et rencontre Abdel Halim Khaddam. Les discussions ont porté sur la situation qui prévaut dans les deux pays. Une déclaration syro-vietnamienne a été publiée, condamnant Israël pour ses actions contre la population arabe dans les territoires occupés et soulignant que de telles actions constituaient une violation des accords visant à mettre fin à la guerre. Les deux partis ont exprimé leur soutien sans réserve à la lutte du peuple palestinien.

La gravité du projet sioniste et la nécessité de faire face à la machine militaire israélienne soutenue par l’Occident ont nécessité la mobilisation des ressources arabes et leur implication dans le conflit. Il devenait donc essentiel de rechercher une source alternative pour répondre aux besoins militaires, d’autant plus que les marchés occidentaux étaient fermés à la Syrie et à l’Égypte. L’Union soviétique est devenue le fournisseur le plus compétent pour répondre aux besoins des armées égyptienne et syrienne. C’est pourquoi une importance considérable a été accordée à cet aspect.
Ainsi, les réunions conjointes entre les Égyptiens, les Syriens et l’Union soviétique ont commencé, activant la fourniture d’une assistance militaire aux deux pays. La réunion la plus importante a eu lieu le 6 mai 1973, après que la Syrie et l'Égypte ont convenu de fixer une date pour le lancement des opérations militaires et le début de la guerre. Il était essentiel d’informer l’Union soviétique, de rechercher un soutien politique et de répondre à ses besoins militaires. Le président Hafez al-Assad, accompagné d'Abdel Halim Khaddam, s'est donc rendu secrètement à Moscou. Ils ont rencontré les dirigeants soviétiques, dirigés par Léonid Brejnev, qui ont été surpris par la décision de la Syrie et de l'Égypte de lancer une guerre de libération plus tôt que prévu. La confusion initiale de Brejnev s'est progressivement dissipée à mesure qu'il posait des questions à Assad et Khaddam, cherchant des éclaircissements sur leur processus décisionnel et sur l'état de préparation de la Syrie et de l'Égypte. Le président Assad a répondu en déclarant qu’ils n’avaient d’autre choix que de prendre cette mesure pour répondre aux exigences de la guerre.

Cependant, les dirigeants soviétiques ont rejeté la déclaration du président Assad, Léonid Brejnev lui ayant assuré qu'une telle décision compromettrait sa rencontre prévue avec le président américain Richard Nixon en juin. Il a souligné que ce serait une perte pour les deux parties et préjudiciable à la politique de percée internationale.

À la lumière de cela, Abdel Halim Khaddam a souligné l'embarras auquel sont confrontés les dirigeants soviétiques, soulignant que la déclaration de guerre par les forces syriennes et égyptiennes sans le consentement soviétique posait un problème important pour la partie arabe. Revenir sur cette décision ne ferait qu’exacerber le problème. Il a souligné la difficulté de rompre avec l'influence de l'Union soviétique, car cela laisserait la région arabe vulnérable au contrôle des États-Unis d'Amérique et de l'Union soviétique.


Face à la crise survenue lors des négociations entre les deux parties, le président Hafez al-Assad a agi avec une grande responsabilité et a fermement affirmé que la guerre était une question qui devait être résolue et non ouverte au débat. Il propose cependant la possibilité de le reporter au mois d'août ou de septembre, en fonction des réalisations de l'Union soviétique, afin d'assurer le soutien militaire soviétique aux deux pays. Il est remarquable que l’Union soviétique ait approuvé cette décision.
En outre, le président al-Assad a exprimé ses inquiétudes quant aux affrontements en cours à Beyrouth entre la résistance palestinienne et la partie libanaise, qui entravent leur intention de mener la guerre de libération contre Israël. Abdel Halim Khaddam a donc été envoyé dans l'espoir de mettre un terme aux affrontements. En mai 1973, représentant le président Hafez al-Assad, Khaddam se rend à Beyrouth. Il a assisté à une réunion présidée par le président Suleiman Franjieh, avec Mahmoud Riad représentant le président Anwar Sadat. Les discussions ont principalement porté sur les facteurs contribuant à l'aggravation de la situation entre les deux parties, en cherchant des solutions pour mettre fin aux affrontements.

Abdel Halim Khaddam a poursuivi ses entretiens avec les parties libanaise et palestinienne, visant à restaurer la pleine confiance entre elles et à revenir aux conditions normales antérieures. Au cours de la réunion, il a souligné que la poursuite des hostilités entre les deux parties perturbait les efforts conjoints syro-égyptiens pour mener la guerre contre Israël, qui nécessitait l'établissement et la libération des territoires occupés.

Grâce aux efforts déployés par Abdel Halim Khaddam et Mahmoud Riad auprès des responsables libanais, un cessez-le-feu fut obtenu le 10 mai 1973, avec seulement quelques incidents isolés par la suite.


Abdel Halim Khaddam a poursuivi ses efforts diplomatiques pour désamorcer la crise au Liban. Le 17 août 1973, il se rend à Beyrouth et rencontre le ministre des Affaires étrangères, Fouad Nafaa. Au cours de leurs entretiens, ils ont porté sur le renforcement des relations fraternelles entre les peuples palestinien et libanais, ainsi que sur les relations entre la Syrie et le Liban. Ils se sont mis d'accord sur plusieurs aspects clés concernant la situation socio-économique des deux pays.

Le tournant vers la guerre est survenu avec une réunion secrète convoquée par Anouar Sadate le 21 août 1973 pour le Conseil suprême des forces armées égyptiennes et syriennes. Au cours de cette réunion, le chef d'état-major syrien Youssef Shakour et Saad Eddin Shazly ont signé un document officiel décrivant la stratégie de guerre. Le plan syrien impliquait une participation directe aux côtés de l’Égypte dans la lutte contre Israël, épuisant ses capacités militaires et détruisant la majeure partie des forces hostiles stationnées sur le plateau du Golan pour le libérer.
À la lumière de ces développements, le président Anwar Sadat a entrepris une série de visites dans divers pays pour recueillir du soutien. Il a commencé son voyage en Arabie Saoudite, où il a eu des discussions avec le roi Faisal bin Abdulaziz concernant la coupure de l'approvisionnement en pétrole des pays qui soutenaient Israël dans la guerre à venir. Par la suite, Sadate s'est rendu en Syrie et a rencontré le président Hafez al-Assad et Abdel Halim Khaddam. Lors de leur réunion, ils se sont mis d'accord sur l'heure zéro pour le début de la guerre, fixée au 6 novembre 1973.


Quelques jours après la signature de la déclaration de guerre à Israël, Abdel Halim Khaddam s'est rendu au Caire le 27 août 1973. Il a été chaleureusement accueilli par le président Anwar Sadat et ils ont discuté de la situation actuelle. Cette réunion a eu lieu en marge de la Conférence arabe de défense organisée par la Ligue arabe, à laquelle ont participé Abdel Halim Khaddam en tant que représentant du président Assad, ainsi que des délégués de l'Égypte, du Liban, du Maroc et du Qatar. La conférence du 29 août 1973 a adopté plusieurs résolutions importantes, notamment la définition d'un plan militaire unifié pour la libération des territoires occupés et la détermination des moyens de fournir un soutien financier et moral à cette bataille.

La guerre commença donc le 6 octobre 1973, lorsque les armées syrienne et égyptienne lancèrent une attaque conjointe. Les forces syriennes ont réussi à reprendre le contrôle de la moitié du plateau du Golan. À la lumière de ces victoires, le président Hafez Al-Assad s'est adressé au peuple syrien, appelant à la participation de tous les pays arabes à la bataille. Abdel Halim Khaddam a déclaré que l'objectif de la Syrie en entrant dans la guerre était de répondre à l'agression, de libérer les territoires arabes occupés et de restaurer les droits nationaux légitimes du peuple palestinien.

La guerre d’octobre a favorisé un sentiment de solidarité et des liens plus étroits entre les nations arabes, ce qui a eu un impact positif sur les relations syro-libanaises. Les tensions qui avaient entaché leur relation au début de 1973 furent surmontées. Le Liban a autorisé la Syrie à transporter des armes soviétiques via son territoire vers la Syrie. De plus, l’Irak et la Jordanie ont participé activement à la guerre d’octobre. L'Irak a déployé ses forces dans le Golan syrien le 10 octobre 1973, tandis que la Jordanie a envoyé ses forces en Syrie en réponse à l'évolution de la situation sur le front syrien. Par conséquent, un front unifié comprenant des Irakiens, des Jordaniens et des Syriens a combattu côte à côte dans la guerre.
Il convient de noter qu’Abdel Halim Khaddam considérait la guerre d’octobre comme une guerre arabe, dont le front principal était centré en Égypte et en Syrie et qui recevait le soutien des Arabes dans tous leurs pays respectifs.

Le président Hafez al-Assad a également souligné la nécessité d’unifier les forces arabes, y voyant le seul moyen de contrer les attaques israéliennes. Les dirigeants jordaniens et syriens ont constamment poursuivi une politique de renforcement du front oriental, que le président Hafez al-Assad a jugée cruciale pour affronter Israël. L’Égypte a insisté pour poursuivre la guerre jusqu’à ce que tout son territoire soit libéré ou qu’Israël abandonne les territoires qu’il occupait en 1967.

D'un autre côté, les évaluations israéliennes ont constamment affirmé que les préparatifs de l'Égypte et de la Syrie étaient insuffisants pour déclarer la guerre, les considérant comme de simples manœuvres. Le général israélien Jarin a témoigné devant la commission d'enquête, déclarant que les chances d'une guerre étaient faibles et que seules des tentatives étaient faites.

Durant la guerre, les forces syriennes et égyptiennes ont remporté des victoires successives et progressé dans les territoires occupés. Ces victoires ont été attribuées à la coopération arabe commune et aux efforts unifiés. Au début de la guerre, l’armée israélienne a également été en proie à des cas d’indiscipline et d’indifférence parmi ses membres, en particulier parmi les hauts dirigeants qui avaient surestimé leurs chances de reproduire leur victoire de la guerre de 1967.

Israël avait des objectifs stratégiques et économiques en Syrie, visant à perturber son unité géographique et à compromettre sa sécurité.

En réponse à la coopération conjointe entre la Syrie et l’Égypte, le cours de la guerre a pris une tournure différente en raison de la nouvelle politique d’Anwar Sadat. Sadate a envoyé une lettre au secrétaire d'État américain Henry Kissinger, exprimant que l'Égypte ne cherchait pas à intensifier ou à étendre davantage la confrontation. Kissinger a déduit du message que l’Égypte cherchait à négocier et à mettre fin à la guerre. Par la suite, il a transmis cette information à l’ambassadeur israélien à Washington, qui a ensuite informé les dirigeants israéliens de se concentrer sur l’engagement des forces syriennes dans le combat.
Le président Hafez al-Assad a exprimé son ressentiment envers la politique d'Anwar Sadate consistant à engager des négociations avec Israël, déclarant : « Nous avons mené la guerre en croyant qu'il n'y aurait pas de négociations satisfaisantes avec Israël tant que les Arabes n'auraient pas récupéré une partie de leurs terres perdues. » Abdel Halim Khaddam a également exprimé le ferme rejet de la Syrie et de l'Égypte des négociations directes.

En outre, Abdel Halim Khaddam a souligné que l'objectif politique du président égyptien dans la guerre d'octobre était plus modeste que l'objectif militaire. Sadate avait pour objectif d’entamer des négociations avec Israël et cherchait donc à lancer une opération militaire limitée pour libérer le territoire occupé. L'objectif politique du message de Sadate a éclipsé l'objectif militaire, car il visait à faire progresser les négociations avec Israël par le biais de l'opération militaire.

Abdel Halim Khaddam a dénoncé l'approche de Sadate, affirmant qu'il s'agissait d'une initiative pacifique destinée à embarrasser Israël aux yeux de l'opinion publique internationale. Cependant, la Syrie a été prise par surprise par cette initiative, qui a eu un impact négatif sur le moral des combattants qui remettaient en question la nécessité du sacrifice et de la mort si la paix était imminente.


Depuis les premiers jours du conflit, Abdel Halim Khaddam a souligné que le plan militaire et politique convenu entre les dirigeants syriens et égyptiens progressait dans la bonne direction. Cependant, en raison de la complexité de la situation internationale et d’autres facteurs, son cours a été modifié. Les problèmes suivants ont contribué à cet écart :

Manque de coordination et d’échange d’informations pendant les opérations de combat conformément au plan convenu. Le plan militaire exigeait que les forces égyptiennes avancent et sécurisent les couloirs sans s’arrêter, tandis que les forces syriennes devaient libérer complètement le plateau du Golan.
Les États-Unis d’Amérique ont rapidement fourni un soutien militaire à Israël, tout en exerçant une pression politique visant à empêcher une défaite israélienne.
Contacts en cours entre les États-Unis d'Amérique et Anwar Sadat, qui a exprimé sa volonté de négocier et de rechercher un cessez-le-feu.
Malgré l'engagement de poursuivre les combats, les violations israéliennes sur le front égyptien et le passage du canal de Suez vers la Cisjordanie ont provoqué des troubles dans la position politique et militaire de l'Égypte.

Le 16 octobre 1973, la situation s'aggrave lorsque le président égyptien Anouar Sadate envoie une lettre au président américain Richard Nixon, exposant plusieurs revendications. Celles-ci comprenaient des propositions de cessez-le-feu et de paix, le retrait d'Israël des territoires occupés depuis 1967 et la restauration des droits légitimes du peuple palestinien.

Les revendications étaient les suivantes :

Cessez-le-feu, retrait israélien immédiat de toutes les terres arabes et préparation à la participation à une conférence internationale.
Dégagement et réouverture du canal de Suez à la navigation mondiale, rejetant de vagues promesses.
En conséquence, le président Hafez Al-Assad éprouvait du ressentiment envers la politique du président Anwar Sadat parce qu'il n'était pas informé de la proposition de cessez-le-feu alors qu'ils étaient tous deux impliqués dans la guerre. Abdel Halim Khaddam a exprimé son opinion sur cette question, affirmant que si avancer vers la paix est une approche arabe, opter pour un règlement unilatéral en est loin d'être le cas. Les nations arabes étaient éloignées d’une telle décision, soulevant des questions sur leur partenariat et leur alliance. S’ils sont partenaires, pourquoi devraient-ils supporter le fardeau de la participation sans participer au processus de prise de décision ?

La Syrie a déclaré son rejet des solutions partielles et a insisté sur une résolution globale basée sur le retrait complet d'Israël des terres arabes et une garantie sûre des droits du peuple arabe palestinien. Il a souligné que la guerre d'octobre marquait la première victoire arabe. Cependant, en quelques jours, la victoire initiale s’est transformée en peur et en frustration, et des inquiétudes ont surgi quant à la défaite, non pas en raison de pertes militaires mais en raison de la détérioration des relations égypto-syriennes. Cette situation a procuré un sentiment de sécurité à Israël et a accru son hostilité envers la nation arabe.

En réponse au rejet du président Hafez al-Assad, Anwar Sadat a envoyé un télégramme le 16 octobre 1973, déclarant qu'il acceptait les efforts soviéto-américains pour un cessez-le-feu parce que les États-Unis d'Amérique fournissaient à Israël des armes et du matériel. Il a souligné qu’il n’avait pas peur d’affronter Israël mais qu’il refusait d’affronter l’Amérique. Il a exprimé son refus de permettre que les forces égyptiennes soient à nouveau détruites et s'est déclaré prêt à rendre des comptes à son peuple égyptien pour cette décision.

Ainsi, le 17 octobre 1973, Abdel Halim Khaddam annonça à la radio syrienne qu'Anouar Sadate n'avait pas fait bon usage de l'élément de surprise avec Israël, car son intention était de mener des opérations limitées visant à faire avancer le processus de paix plutôt que de libérer les territoires occupés. territoire.


Selon la position du président Anwar Sadat, qui indique son accord pour mettre fin à la guerre, les États-Unis et l'Union soviétique sont parvenus à un accord pour établir un cessez-le-feu dans les douze heures et mettre en œuvre la résolution 242. Des négociations secrètes entre les États-Unis et l'Union soviétique ont commencé à chercher un règlement entre les deux parties.
Ces développements se sont accompagnés d'une escalade des combats sur les fronts syrien et égyptien, incitant le gouvernement koweïtien à convoquer une conférence d'urgence des ministres arabes du pétrole. La conférence, tenue le 17 octobre 1973, a réuni des délégations des pays arabes exportateurs de pétrole. Au cours de la réunion, des décisions importantes ont été prises, notamment la réduction de la production pétrolière arabe de 5% dans un premier temps, suivie de 5% supplémentaires chaque mois jusqu'à l'évacuation des terres occupées par Israël en 1967 et le rétablissement des droits du peuple palestinien. . Cette réduction de la production pétrolière devait s’appliquer principalement aux États-Unis d’Amérique et aux autres pays industrialisés qui soutenaient Israël. Par la suite, l’Arabie saoudite, l’Algérie, le Koweït, le Qatar, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont tous annoncé l’arrêt complet de leurs exportations de pétrole vers les États-Unis d’Amérique.

L’objectif immédiat de la décision prise pendant la guerre d’octobre était de libérer les territoires occupés d’Arabie, de restaurer les droits légitimes du peuple palestinien et de considérer l’Amérique comme la principale source de soutien à Israël. En réponse à ces actions, le Premier ministre Golda Meir a annoncé que la décision d'interdire le pétrole imposait certaines limites à leurs actions.


Abdel Halim Khaddam considérait la décision d’imposer une interdiction pétrolière aux États-Unis comme faisant partie intégrante de la guerre globale déclenchée par l’Amérique pendant la guerre d’octobre. Il représentait la participation collective des gouvernements arabes, se positionnant contre les États-Unis d’Amérique. La décision d’embargo a semé la confusion dans l’économie mondiale. Son importance réside dans le fait qu’il a ciblé les États-Unis dans le but d’atteindre son objectif stratégique, qui est le pétrole. Les États-Unis étaient prêts à affronter non seulement l’Union soviétique, mais aussi toute puissance qui présentait un risque de rupture d’approvisionnement en pétrole en raison de l’embargo pétrolier.

En raison des inquiétudes concernant une éventuelle intervention soviétique dans la guerre, le président Nixon a chargé son secrétaire d'État, Kissinger, de maintenir un contact constant avec l'ambassadeur de l'Union soviétique à Washington. En outre, Nixon a envoyé une lettre au dirigeant soviétique Léonid Brejnev proposant une session du Conseil de sécurité pour rechercher un cessez-le-feu. Le secrétaire d'État Henry Kissinger a souligné que les États-Unis d'Amérique restaient prêts à exercer leur influence pour résoudre le conflit israélo-arabe par la négociation. Le 20 octobre 1973, Kissinger s'est rendu à Moscou, où un accord de cessez-le-feu a été conclu et les deux pays ont convenu de tenir des pourparlers de paix.
En conséquence, le 22 octobre 1973, le Conseil de sécurité international s'est réuni et a publié la résolution n° 338, exhortant toutes les parties engagées dans le conflit en cours à cesser immédiatement le feu et à mettre en œuvre la résolution 242. Le texte de la résolution est le suivant :

Le Conseil de sécurité appelle toutes les parties impliquées dans les hostilités actuelles à cesser le feu et à mettre rapidement fin à toutes les activités militaires dans les douze heures suivant la publication de cette résolution et à leurs positions actuelles.

Il appelle en outre les parties concernées à lancer rapidement la mise en œuvre de la résolution 242 de 1967 dans le plein respect de toutes ses dispositions.

Le Conseil de sécurité détermine que les négociations doivent être menées entre les parties concernées sous une supervision appropriée, dans le but d'établir une paix juste et durable au Moyen-Orient.

Le jour même de la publication de la résolution, l’Égypte a accepté un cessez-le-feu, tandis que la Syrie l’a rejeté. Les combats ont cessé pendant 12 heures après qu'Abdel Halim Khaddam a approuvé la résolution du Conseil de sécurité, déclarant que les États-Unis d'Amérique avaient atteint leurs objectifs avec l'aide des dirigeants politiques égyptiens. Il a noté que la position de l'Égypte était passée qualitativement d'une participation active à la guerre à un état de dépendance envers les États-Unis d'Amérique pour apporter des solutions.

C’est pourquoi Abdel Halim Khaddam considérait la guerre d’octobre 1973 comme la transformation la plus significative dont a été témoin la nation arabe au XXe siècle, pour deux raisons. Premièrement, cela résulte de la solidarité arabe à laquelle tous les Arabes ont contribué directement et indirectement, démontrant leur capacité à se défendre et à passer du statut de victime des frappes israéliennes à celui de prendre l’initiative militaire. Il s’agissait de la première guerre lancée par les Arabes contre une agression extérieure, accompagnée d’actions unifiées consistant à envoyer des troupes et à arrêter le pompage de pétrole. Deuxièmement, les décisions affectant le sort de la nation tout entière ont été prises par un seul dirigeant, ce qui a entraîné de graves conséquences pour tous les Arabes, en particulier pour le peuple palestinien. Cette décision a fait obstacle au progrès, à l'unité et à la solidarité, renforçant finalement la position et la puissance d'Israël.
Après que l’Égypte ait accepté un cessez-le-feu et approuvé par la suite la résolution internationale, ce qui a surpris la Syrie, le président Hafez Al-Assad a entamé une communication avec le président égyptien et les responsables soviétiques pour confirmer leur acceptation de la décision de cessez-le-feu. Il estime que leur accord entraînerait un retrait complet des territoires arabes occupés et la sauvegarde des droits du peuple palestinien. Cependant, la Syrie a hésité à accepter cette décision et a déclaré son intention de poursuivre les combats.

En réponse, Abdel Halim Khaddam a mené une série de contacts avec les gouvernements arabes pour évaluer leur soutien et leurs positions concernant la détermination de la Syrie et la bataille en cours. Il a été découvert que des inquiétudes existaient quant à la décision de la Syrie de poursuivre la guerre après que l'Égypte ait accepté le cessez-le-feu. En conséquence, le président Hafez Al-Assad, son ministre des Affaires étrangères Abdel Halim Khaddam et d'autres responsables ont délibéré sur la question et approuvé la résolution 338 le 23 octobre 1973. La résolution mettait l'accent sur le retrait complet d'Israël de tous les territoires arabes occupés en Syrie. 1967 et la réalisation ultérieure des droits du peuple palestinien conformément aux résolutions des Nations Unies.

Malgré l'annonce par Israël d'accepter le cessez-le-feu, ses forces ont lancé d'importantes attaques contre l'armée égyptienne dans le canal de Suez. En conséquence, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 339, qui a réaffirmé la précédente résolution 338. Cependant, Israël n'a pas encore mis en œuvre ces deux résolutions précédentes du Conseil de sécurité.

Cela a amené le Conseil à se réunir une fois de plus pour répondre au mépris d'Israël à l'égard de ses résolutions. La discussion s'est terminée par l'adoption de la résolution n° 340 le 25 octobre 1973. La résolution appelait à un cessez-le-feu immédiat et global, à la création d'une force internationale d'urgence sous l'égide des Nations Unies et accordait au Secrétaire général le pouvoir de former et définir les tâches de cette force dans la mise en œuvre des résolutions 338 et 339.
Reconnaissant l’importance de maintenir l’unité arabe pour soutenir la Syrie et l’Égypte, il est devenu nécessaire d’organiser un sommet arabe. Parallèlement, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) revendiquait le droit de représenter le peuple palestinien à la conférence de paix.

Par la suite, le président syrien Hafez Al-Assad et le président égyptien Anouar Sadate ont exhorté les présidents et les rois arabes à convoquer un sommet arabe, qui a eu lieu à Alger le 26 octobre 1973. Le président Hafez al-Assad, accompagné d'Abdel Halim Khaddam, a assisté au sommet arabe. sommet, avec d’autres rois et présidents de pays arabes. Plusieurs résolutions ont été présentées, la plus importante soulignant qu'un cessez-le-feu n'est pas synonyme de paix. La véritable paix nécessite deux conditions : le retrait complet d’Israël de tous les territoires arabes occupés, en particulier Jérusalem, et le rétablissement des droits du peuple palestinien, avec l’OLP reconnue comme son représentant légitime à la prochaine conférence de paix à Genève.

Pour mettre en œuvre les résolutions de la Conférence arabe au sommet, qui appelait les ministres arabes des Affaires étrangères à expliquer les décisions de la conférence susmentionnée, Abdel Halim Khaddam s'est rendu au Japon et aux Philippines. Le 7 décembre 1973, il rencontra le président philippin Ferdinand Marcos, discutant de l'impact de la guerre d'Octobre sur l'opinion publique mondiale. Khaddam a souligné que cette guerre a placé les Arabes dans une position proportionnelle à leur importance naturelle dans la politique internationale, soulignant la nation arabe comme une force influente majeure. Il a élucidé les raisons qui ont précipité la guerre d'octobre 1973, enracinées dans l'agression israélienne contre le peuple palestinien, ses actes criminels de 1948 à 1967 et son occupation des territoires arabes.

Au Japon, le 14 décembre 1973, Abdel Halim Khaddam a rencontré le Premier ministre japonais Kakue Tanaka. Au cours de ces rencontres, il a élucidé la nature du conflit arabo-sioniste et souligné les périls que représente Israël pour le monde et sa civilisation en raison de son entêtement et de son mépris de toutes les résolutions des Nations Unies concernant la question palestinienne. Les responsables japonais ont exprimé leur soutien à l'approche de Khaddam et ont déclaré soutenir pleinement la position arabe dans la libération des territoires occupés depuis 1967.
Sur la base de ce qui précède, il devient évident que les efforts et le rôle d'Abdel Halim Khaddam dans la transmission des griefs du monde arabe et dans la dénonciation de l'ennemi israélien dans différentes parties du monde ont contribué à l'influence accrue des dirigeants syriens contre Israël pendant la guerre. Cela a élevé le statut du président syrien en tant que leader important dans le monde arabe. De plus, la puissance militaire croissante de la Syrie a élevé sa position à un niveau tel qu'elle ne peut être facilement ignorée ou neutralisée dans la sphère arabe. Par conséquent, le potentiel d’Abdel Halim Khaddam, qui servait de lien vital entre son pays et les autres nations arabes, s’est également accru. Il a joué un rôle crucial en abordant les questions politiques et en communiquant la cause de son pays et les développements sur la scène arabe dans diverses parties du monde, mettant ainsi en lumière les transgressions d'Israël.

Ces actions correspondent à ses responsabilités en matière de politique étrangère syrienne, centrée sur le processus de règlement du conflit israélo-arabe. Ce processus met l'accent sur la libération des territoires arabes occupés des griffes des agresseurs et sur la restauration des droits du peuple palestinien.
 
Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Articles Récents


Les mémoires de Khaddam… « lettres d’amour et de menaces » entre Reagan et Assad… L’Amérique se retire du Liban, Israël se retire et la Syrie « est isolée »

2024-10-28

Damas libère le pilote américain au milieu des tournées en navette de l’envoyé de la Maison Blanche Rumsfeld… et Washington déjoue une visite secrète de Hikmat Al-Shihabi Au milieu des échanges militaires entre les États-Unis et la Syrie au Liban, la maladie du président Hafez al-Assad, les ambitions de pouvoir du colonel Rifaat et l’intensification […]

Les mémoires de Khaddam… un affrontement américano-syrien au Liban… et l’envoyé de Reagan demande une rencontre avec Rifaat al-Assad après que « Monsieur le Président » soit tombé malade

2024-10-27

Khaddam menace l’ambassadeur de Washington d’une « expulsion immédiate »… et d’un échange de bombardements syro-américains Le président Ronald Reagan a tenté de contenir la crise avec le président Hafez al-Assad après le bombardement des « Marines » et les tirs d’artillerie, en envoyant son envoyé spécial, Donald Rumsfeld, à Damas le 20 novembre 1983. Rumsfeld, ancien secrétaire à […]

Les mémoires de Khaddam… le bombardement des Marines avant le dialogue libanais de Genève… et l’Amérique accuse l’Iran de travailler « derrière les lignes » de la Syrie

2024-10-26

Washington accuse Téhéran d’être à l’origine des attentats de Beyrouth et reproche à Damas de « faciliter le rôle iranien » Robert McFarlane, adjoint au conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, est retourné à Damas le 7 septembre, réitérant les déclarations précédentes sur la nécessité d’un retrait syrien du Liban en parallèle avec le […]